Pyrénées 2011, la région de Néouvielle

décembre 26th, 2011 Posted in MONTAGNE

JOUR 1

Mardi, 20 septembre 2011, Ensoleillé


Vers le refuge de la Glère

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1 Luz St-Sauveur | 2 rencontre no 2 avec les Suédois | 3 Refuge de la Glère

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Le départ tant attendu

Après avoir arpenté en long et en large, les rues, les sentiers, et vu les principaux attraits de Luz-St-sauveur, nous prenons enfin le large. Pendant trois jours nous avons erré sous un couvert nuageux assez important. Sans être si mauvais, le temps n’était pas idéal. La nuit passée, les sommets ont été couverts de neige et de glace.

Mais aujourd’hui, c’est grand beau temps, et cela devrait tenir une bonne partie de la semaine. Nous quittons l’Auberge de Cimes. Nous passons devant le populaire gîte d’étape Le Piolet, et le Camping des Cascades. Nous mettons les pieds dans le GR10 vers 8:50. Nos piles sont chargées à bloc: nous avançons à bonne vitesse. La pente monte allègrement. Luz rapetisse à vue d’œil. Une fumée dense monte du centre du village. Un incendie s’est déclaré.

Une rencontre intéressante
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Nous franchissons la crête de Couret, et dans la montée vers le Soum de Pène de Vieilla, nous tombons sur de sympathiques randonneurs Suédois. Ils ont près de soixante dix ans. Ils voyagent à la dure. La tente, c’est ce qu’ils préfèrent. C’était le cas cette nuit alors que le mercure est descendu bien bas. Rencontre intéressante. Nous poursuivons la montée. Nous évoluons tantôt en sentier serré, tantôt sur des voies de service de pâturage, en fait sur plusieurs types de chemin. Si la beauté est partout, il est parfois difficile de savoir où l’on se situe, et cela même avec des cartes IGN 1:25 000, et un GPS!

Vers 11:40 nous débouchons sur un petit replat bien à découvert, où s’écoule un petit ruisseau. Devant nous, nos deux Suédois. Ils ont la carte à la main et semblent bien embêtés. Nous les rejoignons en riant. Ils nous confirment que même avec des dizaines d’années d’expérience, et de bonnes cartes, il n’est pas rare de se tromper. À l’aide du GPS et des cartes, nous parvenons à bien nous situer. Nous repartons chacun de notre côté.

Bientôt, nous retrouvons officiellement les panneaux du GR10. Nous pouvons maintenant apercevoir le Bolou au fond de la vallée. Vers 12:30, nous sommes au guai du Bolou. Après une pause d’une trentaine de minutes, où nous avons absorbé quelques fortifiants, nous quittons officiellement le GR10 pour remonter la vallée qui nous mènera au refuge de la Glère.

En ce temps de l’année et/où à cet endroit, le Bolou s’écoule sous le pierrier. Il n’est donc d’aucune utilité pour le repérage de la piste. Courte halte à la cabane de Sardiche. Après une longue marche dans ce désert de pierres, nous retrouvons l’eau du Bolou.

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Nous avons presque atteint la hauteur des principaux sommets. Toujours pas de vue sur le refuge. Nous montons franchement, vers une cabane de pierre, dans un sentier qui n’en n’est pas vraiment un. Ce n’est qu’à la cabane que nous apercevons le tracé que nous aurions dû suivre, qui était beaucoup plus à droite.

Il est 15:45. Nous avons pris de l’altitude. Le paysage est splendide. La fatigue montre le bout de son nez. Puis, nous voici sur la crête. Le refuge est là devant. Nous sommes encore à bonne distance, mais c’est tout de même réconfortant de l’avoir localisé. L’évolution sur la crête est très intéressante. Par contre, il faut bien regarder où l’on met les pieds, car le sentier est parfois difficile. Nous avons droit à quelques petites désescalades.

Enfin, le refuge est tout près. Il règne au-dessus de deux très jolis lacs. À 17:35, nous y sommes. La balade de 13.8 km a duré 8:45.

Installation dans le refuge. L’édifice est imposant. Une multitude de petits dortoirs sont répartis sur les étages. Tout est en acier. C’est très propre. Chaque dortoir a une porte donnant sur le couloir. Lorsque celle-ci est fermée, le dortoir est presque réchauffable à l’énergie humaine. En tout cas, c’est nettement moins froid, qu’au refuge du lac de Gaube, l’an passé.

Il ne reste plus qu’a déguster une bonne bière devant un panorama exceptionnel. Le souper est copieux et les gens à la table sont plutôt sympas. L’un d’eux témoigne du fait que la veille, ils ont dû rebrousser chemin à cause de la glace sur une partie de la piste. À notre table, il y aussi ce couple de jeunes, plutôt discret, mais très gentils. Ils partagent notre dortoir. À la table derrière nous, un groupe de travailleurs mange dans le plus grand silence… curieux…

C’est maintenant l’heure du repos….

 

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  1. One Response to “Pyrénées 2011, la région de Néouvielle”

  2. By France & André on Mai 5, 2013

    Hey! Louise & Jean-Pierre! est-ce que ça vous tenterait de refaire le trek avec vos amis? -)

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