Washington NOVEMBRE 2005 – Une balade à « couper le souffle »

novembre 19th, 2005 Posted in MONTAGNE
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Une balade au cÅ“ur de l’hiver, à la fin de l’automne. Samedi 19 novembre 2005, la nuit a été courte. Surexcité par l’aventure que je m’apprête à vivre, je n’ai pas fermé l’Å“il de la nuit. Je me dirige vers le centre d’achats St-Bruno, où je rejoins un collègue de travail et ses 2 fils.

Nous sommes au Mont Washington vers 9:00. Nous accéderons au sommet via le « Tukerman Ravine Trail ». Le trek débute dans une allée à pente relativement douce. Par contre, il faut se méfier de la glace qui recouvre les gros cailloux rond, et qui elle-même est cachée sous une mince couche de neige.


Arrivé à un magnifique torrent, nous bifurquons vers la droite. Après un passage qui nous donne un peu de fil à retordre, Mathieu nous incite à chausser les crampons. (Mathieu est le plus vieux des 2 fils de Renaud, mon collègue de travail. C’est un montagnard chevronné, qui plusieurs sommets importants à son actifs: En Russie, en Amérique du sud, etc… En plus, il est jeune et en grande forme!)

À partir de ce moment, les choses se corsent. Les crampons sont très efficaces dans la neige et sur la glace, mais sur les rochers, ça n’est pas évident. Les pieds sont très instables, latéralement. Comme j’ai un peu peur de geler des pieds, j’ai laissé du jeu en tirant sur mes lacets, pour ne pas gêner la circulation sanguine. Cela accentue l’instabilité. Mais ce qui est le plus dangereux, c’est de piquer une des pointes dans les bas des pantalons. À ce moment, ou le pantalon déchire, ou c’est toi qui prend une formidable débarque. Je n’aimerais pas sentir s’enfoncer une des ces pointes, dans n’importe quelle partie de mon corps…Heureusement, après quelques minutes, on s’habitue.

Second avis de Mathieu, c’est l’heure d’ajouter des couches. Nous quittons la ligne des arbres, et sommes maintenant exposés au vent et au froid. Comme nous travaillons fort en montant, cela ne nous affecte pas vraiment. Par contre, je suis très essoufflé. L’insomnie de la nuit passée doit y être pour quelque chose. Il faut dire que ma condition physique générale laisse aussi à désirer.

Nous sommes maintenant dans les nuages. Alors que d’autres personnes suivent le chemin des cairns en ziguezaguant, Mathieu qui connaît bien le secteur, décide de monter au sommet en ligne droite. C’est très dure. Le cÅ“ur me débat dans les oreilles, j’ai mal au cÅ“ur et je suis à bout de souffle.


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